Le défi en ce qui touche l'accès aux technologies est l'équilibre entre accessibilité et sécurité. Une attitude culturelle commune en Afrique est de préserver les biens, de les conserver à l'abri de tout danger. Ce qui est normal. Un jour, un Directeur de l'alphabétisation à Libreville me montre un appareil photo. Il avait conserver précieusement dans son emballage d'origine sans jamais l'avoir utilisé après 3 ans de possession. Il me montre l'appareil, supposé encore neuf, et là surprise. L'appareil était plein de vers de gris rendu initulisable faute d'avoir servi. L'air marin de Libreville l'ayant complètement abimé. Souvent on pense faire bien mais.... Ici je comprends les MA de vouloir sécurisé l'appareil. Ça coute cher, c'est fragile et ça attire les voleurs. Cependant, si l'on veut apporter une dynamique entrepreneuriale au sein des ateliers, il va falloir changer d'attitudes. être ouvert aux technologies, les rendre accessibles c'est de favoriser le développement dans l'harmonie. Ça bouge vite dans votre secteur. Allez naviguer sur le web c'est aller à la découverte de mille et un sites. Favoriser l'accès à l'internet aujourd'hui est le geste développemental le plus pérenne qui soit car l'internet est incontournable. Les gestionnaires doivent le comprendre. Les technologies évoluent vites et s'enrichissent de milliers de nouvelles fonctionnalités, applications qui doivent nous faciliter la vie. Souvent, je constate que les mentalités évoluent plus lentement que les technologies et occasionnent de sérieux décalage. Le réflexe est de se replier, de refuser les nouvelles façons de faire, les nouvelles façons d'être, de se comporter, d'apprendre. PADIA est l'exemple du télescopage du numérique avec l'ancien. Une loi est simple dans cette nouvelle économie ou tu t'adaptes et tu profites des opportunités qu'offrent les technologies ou tu disparais. La BAI depuis a compris depuis longtemps que le plus grand défi de l'Afrique est de rendre les technologies disponibles à tous dans le respect des personnes et de leurs cultures et ce dans leurs langues maternelles. PADIA l'a également compris et la FPGL devient un leader fort en la matière.

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